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décembre 2021
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Bas-carbone : l’Asie aux avant-postes !

Implanté de longue date en Asie-Pacifique, Safran y compte aujourd’hui une trentaine de sites. Depuis le lancement du plan Bas-carbone en 2018, ces établissements mettent en place de nombreuses actions pour atteindre l’objectif ambitieux fixé à l’échelle du Groupe pour 2025 : -30 % d’émissions de CO2.

Projets photovoltaïques

« L’un des principaux leviers consiste à décarboner la consommation d’énergie des bâtiments, notamment par l’installation de panneaux solaires en toiture des usines et des parkings », indique Alexis Tran, responsable des Achats indirects pour l’Asie-Pacifique. Cette électricité renouvelable se substitue ainsi à une électricité principalement d’origine fossile, dans cette région du monde. Ainsi, à Suzhou, où plusieurs sociétés sont présentes sur le même site, Safran Aircraft Engines et Safran Landing Systems ont signé un contrat avec un fournisseur commun début novembre 2021. Recouvrant une surface de 32 000 m², ce dispositif permettra de fournir jusqu’à 3 MWh d’électricité, soit 6 à 10 % de la consommation du site. L’éclairage extérieur et celui des routes d’accès seront quant à eux assurés par des lampadaires solaires, tandis que des bornes de recharge pour voitures électriques devraient être installées à terme. Au total, 1 700 tonnes de CO2 par an seront économisées grâce à ces initiatives.

Des projets solaires ont également été lancés en Thaïlande (Safran Cabin Lamphun), à Singapour (Safran Landing Systems Services Singapore, Safran Helicopter Engines Asia, Safran Electronics & Defense Services Asia, Safran Aerosystems Services Asia) et en Malaisie, où l’usine Safran Landing Systems de Sendayan a déjà équipé son parking d’ombrières solaires dès 2019 et doit l’étendre prochainement à l’usine.

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Des installations sous contrôle

À l’intérieur des bâtiments, plusieurs sources d’économie d’énergie sont exploitées. À Suzhou, les LED ont remplacé les ampoules classiques et les deux compresseurs du site ont cédé la place à une installation centralisée, plus performante en termes de consommation électrique. Dans la même logique, le système de filtration de la climatisation a été remplacé et la centrale de refroidissement d’air le sera prochainement. « Un système de management de l’énergie basé sur des capteurs permet de visualiser en temps réel la consommation des moyens industriels et de sensibiliser ainsi les équipes de production aux bonnes pratiques, comme éteindre les machines qui peuvent l’être pendant les week-ends et les congés », ajoute Alexis Tran.

Chez Safran Helicopter Engines Asia à Singapour, l’installation de LED permettra d’économiser 9 tonnes de CO2 chaque année en plus des 66 tonnes liées aux panneaux solaires. Soit au total, l’équivalent de la consommation d’un immeuble de 38 étages ! Toujours à Singapour, chez Safran Electronics & Defense Services Asia, les ateliers ont été compartimentés pour optimiser l’usage de la climatisation et cette dernière a été limitée à 25 °C. Dans toute l’usine, les salariés peuvent signaler les dysfonctionnements en scannant des QR codes afin qu’une intervention soit réalisée dans les plus brefs délais.

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  • 11000 tonnes

    C’est la quantité de CO2 non-émise sur les flux logistiques en 2021 en Asie par Safran Seats et Safran Aero Boosters, grâce à la diversification des modes de transport et la mutualisation des envois de marchandises.

Des déplacements plus vertueux

Les transports constituent un autre poste de décarbonation. « En associant l’aérien, le terrestre et le maritime, Safran Landing Systems Suzhou a réduit de 80 % les émissions de CO2 liées à l’expédition de ses matériels entre 2019 et 2020 par rapport à 2018, illustre Alexis Tran. De son côté, Safran Aircraft Engines Suzhou économise près de 680 tonnes de CO2 par an en achetant ses conteneurs de modules en Chine et non en Europe, ce qui optimise les flux de transport. »

Les déplacements des salariés font aussi l’objet de toutes les attentions : parmi les navettes desservant le site de Suzhou, un tiers sont déjà électriques, soit 126 tonnes de CO2 économisées par an. Les collaborateurs sont également invités à contribuer à la décarbonation de leur site par leurs comportements au quotidien : éteindre la lumière et la climatisation en partant, fermer les fenêtres lorsque la climatisation est en marche… Chez Safran Electronics & Defense Services Asia, des campagnes de communication sont régulièrement menées et le concours d’innovation interne annuel inclut une thématique bas carbone.

Dernier axe de progrès : la supply chain, via notamment l’intégration de critères bas carbone dans la sélection des fournisseurs et la priorité donnée aux approvisionnements locaux. 60 % des achats indirects du site de Suzhou sont ainsi effectués en Chine. À la clé : moins d’émissions carbone, mais aussi des économies réalisées et de meilleurs délais. Un cercle vertueux qui ne fait que renforcer l’intérêt de la démarche bas carbone du Groupe !

Éco-concevoir les nouveaux bâtiments

Dans les nouveaux sites du Groupe, les enjeux de décarbonation sont pris en compte dès la phase de conception. C’est le cas de l’établissement de Safran Aircraft Engines à Guiyang, qui a été pensé pour optimiser la consommation d’énergie et, par conséquent, réduire l’empreinte carbone : larges ouvertures en toiture pour faire entrer la lumière naturelle dans l’atelier, ampoules LED avec détection de mouvement, isolation performante du bâtiment, chauffage solaire des sanitaires, etc. Bilan : une réduction de 20 % des émissions de carbone !

Une approche 360°

Parce que la responsabilité environnementale de Safran ne se limite pas à la réduction de l’empreinte carbone liée à la consommation d’énergie de ses établissements, les sites asiatiques du Groupe mènent aussi des actions pour économiser l’eau (réducteurs de débit sur les robinets), réduire leurs déchets (outillages coupants réutilisables) ou encore privilégier le réemploi (racks de stockage recyclés pour d’autres usages, etc.).