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mai 2022
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Entretien
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Entretien 3 Min

Chez Safran Aircraft Engines, la direction Technique recherche ses futurs talents !

Entre ses programmes de Recherche & Technologie et le support technique aux programmes moteurs en service, la Direction Technique de Safran Aircraft Engines doit relever bon nombre de défis aussi passionnants que déterminants pour le futur de la société.

Pour y parvenir, la société doit recruter des talents qui soutiendront cette croissance d’activité importante, pour aujourd’hui et pour demain. Laurence Fichou-Soler, directrice des Ressources humaines Direction Technique, et Michel Brioude, directeur Technique & RT de Safran Aircraft Engines, nous racontent.

Quels sont les besoins de la Direction Technique en termes de recrutement ?

Michel Brioude : « Nous recrutons pour deux types de besoins : une croissance d’activité liée aux nouvelles technologies à développer pour les moteurs du futur, et un renouvellement de nos effectifs lié à la pyramide des âges. Les talents que nous recherchons aujourd’hui vont nous accompagner sur l’ensemble de nos programmes, actuels comme à venir. La diversité est le mot-clé : nous avons autant besoin de jeunes talents et de personnes expérimentées dans les domaines "classiques" comme l’aérodynamique, la thermique ou la mécanique, que de nouveaux talents dans des domaines à fort enjeux que sont l’hybridation, les carburants durables, l’hydrogène… Ils travailleront sur les produits futurs comme sur les moteurs actuellement en service. Il y a une forte filiation entre nos produits et une fidélité chez nos clients. Les clients satisfaits de nos produits d’aujourd’hui seront nos clients de demain pour les architectures issues de programmes comme RISE et SCAF. »

Quels enjeux représente l’arrivée de ces nouvelles recrues ?

M. B. : « La DT est l’une des portes d’entrée majeures dans le Groupe. Il est essentiel de bien accueillir ces talents et de les intégrer avec leurs différences de cultures, de générations. Pour mener à bien nos développements, nous comptons sur tous nos collaborateurs, pas seulement les nouveaux mais aussi les personnes en place, car ce sont elles qui vont les former, les aider à grandir. Il ne s’agit pas simplement d’attirer de nouveaux talents, nous devons embarquer tout le monde. Notre entreprise a de très belles perspectives à proposer en termes de carrière et de parcours, et nos collaborateurs déjà en place en sont la parfaite illustration. »

Quels moyens déployez-vous pour répondre à ces enjeux ambitieux en termes de recrutement ?

Laurence Fichou-Soler : « Nous utilisons tous les leviers à notre disposition, Talent Search, LinkedIn, l’APEC… Tout en relançant nos réseaux d’ambassadeurs écoles, moins sollicités depuis la crise. Pour dénicher des candidats plus diversifiés, nous nous adressons beaucoup plus aux universités ainsi qu’à des cabinets de recrutement dans certains cas. »

Comment attirer les talents ?

L.F.-S. : « Aujourd’hui, les attentes des candidats sont beaucoup plus axées sur la qualité de vie au travail, l’équilibre vie professionnelle-vie privée et donc nous étudions de près toutes les options pour travailler différemment. Télétravail, co-localisations, coworking dans d’autres sociétés du Groupe, nous envisageons toutes les solutions pour attirer les candidats. Par exemple, le nouveau bâtiment Safran de Malakoff disposera de places de bureaux de passage réservées aux collaborateurs de la DT de Safran Aircraft Engines. »

Sur quels autres leviers pouvons-nous agir pour améliorer notre attractivité ?

L.F.-S. : « Nous ne sommes pas en déficit de candidats, mais nous sommes en concurrence avec d’autres entreprises. Clairement, quelques réticences à rejoindre le monde de l’aéronautique peuvent subsister chez certains. Pour cela, notre société mène beaucoup d’actions pour réduire son bilan carbone et elle le fait savoir. Nous disons à nos candidats que venir travailler chez nous, c’est justement une opportunité pour œuvrer à la réduction de l’empreinte carbone de l’aéronautique. C’est le défi technologique majeur à relever pour les prochaines décennies, quoi de plus motivant ? Nous devons embarquer nos salariés autour d’une vision commune claire car les ramp-up ne pourront s’accomplir qu’avec l’aide de tous ! »